Joker : Joaquin Phoenix ne s’est pas inspiré de ses prédécesseurs

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Joaquin Phoenix dit qu’il ne s’est pas inspiré de ses prédécesseurs pour trouver son interprétation du Joker.

Le film Joker a été projeté durant la Mostra de Venise et les critiques n’ont que de bonnes choses à dire du film et en particulier de Joaquin Phoenix dans le rôle titre. L’acteur a apparemment trouvé sa propre voix en Joker et donne vie au personnage emblématique de l’univers de Batman.

Avant Joaquin Phoenix, d’autres acteurs comme Jack Nicholson, Heath Ledger et Jared Leto ont prêté leurs traits au personnage mais Phoenix a décidé de ne pas calquer son interprétation sur celles de ses prédécesseurs. Durant la conférence de presse à Venise, il a révélé qu’il n’a pas regardé les autres acteurs pour s’inspirer de leurs maniérismes.

“L’attraction de faire ce film et de ce personnage était que nous allions l’aborder à notre manière, donc, pour moi, je n’ai fait référence à aucune itération passée du personnage”, a déclaré l’acteur, faisant référence à des versions passées sur grand écran; interprétées par Jared Leto de Suicide Squad et le regretté Heath Ledger, lauréat d’un Oscar pour avoir joué l’ennemi juré de Batman dans le film de Christopher Nolan, The Dark Knight. « Cela nous a semblé être quelque chose qui était notre création à certains égards. »

La version de Joaquin Phoenix se nomme Arthur Fleck. C’est un homme rejeté par la société, un clown qui souhaite devenir humoriste, dont les troubles intérieurs se manifestent de façon sinistre alors qu’il se démène pour venger sa mère malade de son ancien employeur, la famille Wayne, en 1981 à Gotham City. Le film montre aussi ses relations avec un animateur de talk show (Robert De Niro) qui a sa part dans sa chute et sa voisine (Zazie Beetz) qui capture son intérêt romantique.

Selon le réalisateur Todd Phillips, avant le tournage, il a passé six mois à parler à Phoenix pour peaufiner sa vision unique du personnage, en explorant la façon dont l’acteur interpréterait le rire et la voix signature du Joker à la quantité de poids que l’acteur aurait à perdre pour le projet.

“La première chose a été la perte de poids, c’est vraiment ce avec quoi j’ai commencé. En fin de compte, cela a un impact sur votre psychologie et vous commencez vraiment à devenir fou lorsque vous perdez autant de poids en si peu de temps”, explique Phoenix. “Il y a aussi un livre sur les assassins politiques que je trouvais intéressant, et qui détaille les différents types de personnalités qui font ce genre de choses que je le fais dans le film”.

“Je voulais la liberté de créer quelque chose qui n’était pas identifiable. C’est un personnage fictif, et je ne voulais pas qu’un psychiatre soit capable d’identifier le genre de personne qu’il était”, a poursuivi Phoenix.

“Nous commencions à chercher le traitement et quels étaient les problèmes qu’il pourrait avoir, mais [je pensais] qu’il faudrait s’éloigner de cela. Nous voulons avoir l’espace pour créer ce que nous voulons,” conclue-t-il.

Joker sort le 9 octobre au cinéma.

Source : EW / Crédit ©Warner Bros

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