Découvrez la critique de la saison 2 de Tom Clancy’s Jack Ryan avec John Krasinsky et Wendell Pierce, mise en ligne ce 1 novembre sur Amazon Prime Video
En 2018, Amazon Prime Video dévoilait l’une de ses séries phares de son catalogue de programme originaux : une nouvelle adaptation de la série de romans Jack Ryan sous l’égide de Carlton Cruse. Une série engageante présentant un héros très moral incarné par John Krasinsky.
Plus proche des romans de Tom Clancy, plus loin des films cette nouvelle itération de Jack Ryan sur le petit écran était une belle surprise, mêlant agents de renseignement, actualité géopolitique, action et re-découverte de ses héros.
Edition Venezuela
Après une première saison inspirée par DAESH et le conflit Syrien, plus nuancée qu’une série comme 24 heures chrono, prônant un héros avec une moralité sans fille et beaucoup d’empathie, un agent de bureau propulsé agent de terrain après avoir découvert une piste importante, cette saison, Jack Ryan change. Changement de lieu, changement de problèmes géopolitique – toujours d’actualités cela dit – et changement de psychologie.
Tout commence en Russie avec Wendell Pierce, qui tente de traquer une cargaison d’arme illégales qui atterrissent au Venezuela. Une piste, elle aussi suivie par Jack Ryan et son ami Sénateur, qui les envoie vers la même destination. Le duo de choc réuni, la piste va les mener jusqu’à la présidence vénézuélienne, mais aussi jusqu’à la perte d’un être cher pour Jack Ryan.
Nouveau Jack, nouveaux visages
Une perte qui va radicalement changer l’homme pour qui l’ordre et la morale semblaient plus qu’inflexibles. Jack Ryan et ses collègues se retrouvent ainsi sur une mission qui les entraîne des États-Unis à l’Angleterre, en passant par la Russie et donc le Venezuela.
Nouveaux visages, avec Noomi Rapace et Michael Kelly (le célèbre Doug Stamper de House of Cards) nouveaux enjeux, cette nouvelle saison de Jack Ryan explore la psychologie de ses personnage bien plus, avec cette intrigue et enquête politique en toile de fond.
Plus de nuances, moins de « boy next door »
Ainsi au fil des épisodes – entre courses poursuites rusées et autres altercations musclées, découvertes de ramifications internationales enquêtes, preuves, interrogatoires et voyages vers d’autres pays – on s’éloigne de la figure du héros bienveillant et novice dans les pas de son mentor pour explorer un personnage en quête de vengeance, bien plus que justice.
Le « boy next door » de la saison 1, dont les principes,les valeurs et l’empathie primaient, disparaît pour offrir un personnage plus nuancé, dont la morale passe au second plan, si ce n’est en veille car sa colère prend le dessus. Un Jack Ryan prêt à défier ses confrères – voire des politiciens véreux et dangereux – pour découvrir la vérité derrière l’assassinat de son ami.
Toujours aussi divertissant
Servie à nouveau dans des décors réels et avec une production sans faille, cette saison 2 de la franchise Prime Video Jack Ryan est assez différente pour se réinventer tout en gardant son essence, pour mener le spectateur vers une nouvelle enquête.
Une enquête qui cherche toujours à être le miroir indirect de nos propres problèmes politiques. Le point fort de cette nouvelle intrigue Jack Ryan reste sans conteste la découverte d’un héros éponyme moins lisse et plus nuancé, pour une saison qui reste globalement à la hauteur de ce qui fait l’intérêt de la série.
Crédit photos : ©Amazon Prime Video
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