Critique pour une excellente seconde saison de Galavant.
Galavant a terminé sa seconde saison en fanfare, dimanche 31 janvier dernier sur ABC. Une seconde saison qui confirme la qualité de comédie musicale, avec, cette fois-ci, une vraie fin. Mais les scénaristes ne perdent pas espoir d’un renouvellement surprise, comme pour la saison dernière, et s’ouvrent une possibilité de continuer. Néanmoins, la conclusion, un peu attendue, peut être vue comme un series finale. Galavant a retrouvé sa belle, Le Roi Richard aussi, Gareth a retrouvé son dragon et les royaumes sont réunis. Madalena est vaincue, du moins pour le moment. Il est clair qu’elle n’a pas dit son dernier mot. C’est une bonne solution, ici. Si la série s’arrête là, il n’y aura que très peu de frustrations. En revanche des pistes existent pour continuer. Si le miracle arrive, il sera facile d’enchaîner.
Les huit épisodes qui constituent cette seconde saison ont construit une histoire palpitante, drôle et entraînante, avec des chansons aussi plaisantes les unes que les autres, et qui reste dans la tête longtemps après la fin d’un épisode. Malgré une fin attendue, les surprises étaient au rendez-vous cette saison, pour le plus grand plaisir de tous.
Excellente Farce
Encore une fois, Galavant prouve qu’une série peut-être totalement déjantée, sortir des sentiers battues et être décalée, et tout de même offrir une vraie qualité d’écriture et une intrigue solide. Les personnages ont une vraie évolution, aussi bien les nouveaux que les anciens. Les intrigues sont aussi linéaires et avancent d’épisodes en épisodes, sans prendre des détours qui distrairaient de l’histoire qu’ils tentent de raconter. Toutes les histoires plus décalées et totalement déjantées sont intégrées dans l’intrigue principale, ce qui rend la série d’autant plus drôle et surtout accessible sans avoir besoin de consommer du LSD avant..
Cette saison, Galavant a su conserver son humour, avec de nouveaux personnages originaux comme l’organisateur de mariage diabolique et son assistant. On retrouve aussi énormément d’auto-dérision, des clins d’oeil judicieux à la pop-culture, notamment Game of Thrones ou encore Le Seigneur des anneaux, un quatrième mur brisé constamment, et pas mal de piques et gentilles moqueries sur les clichés du genre.
Super-acteurs
Mais, outre sa bonne musique, ses dialogues hilarants et des intrigues intéressantes, ce qui fait la qualité de Galavant est le jeu des acteurs. En particulier Timothy Omundson à la fois touchant et ridicule dans le rôle du Roi Richard, et Vinnie Jones, qui s’éclate clairement dans le rôle de Gareth, et n’hésite jamais à jouer la carte du ridicule et tourne volontiers en dérision son image de bad boy.
On peut noter aussi le jeu de Mallory Jansen, encore plus délicieusement diabolique cette saison, et bien sûr Darren Evans, le cuisinier, qui a pris l’habitude de voler la vedette à chaque fois qu’il apparaît à l’écran. Sans oublier Robert Lindsay, parfait dans le rôle de Chester Wormwood, le diabolique sorcier, organisateur de mariage à ses heures perdues.
Galavant signe ainsi une excellente seconde saison digne de la première. Malheureusement, encore une fois, le public ne suit pas. Si on n’est pas à l’abri d’un autre renouvellement surprise comme l’année dernière, l’espoir est minime.
Crédits Images : ©ABC
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